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On ne pouvait pas mieux commencer cette édition de Lire en Poche 2019.
L’auteur, Jean-Baptiste Andrea, comme ses romans, cultive ce besoin de liberté.
L’auteur, Jean-Baptiste Andrea, comme ses romans, cultive ce besoin de liberté.
C’est avec une centaine de lycéens que je l’ai rencontré, pour parler de son roman Ma reine, sélectionné pour le prix Folio des lycéens.
Déjà auréolé de 12 prix littéraires, ce roman raconte l’histoire de Shell, un jeune garçon déscolarisé car différent des autres. Il vit avec ses parents âgés et un peu débordés par cet enfant qui demande tant d’attention.
Un jour, Shell décide de partir à la guerre (si elle est dans la télé c’est qu’elle ne doit pas être très loin), mais son périple s’arrêtera non loin de chez lui, dans la vallée de l’Asse. C’est ici qu’il fera la connaissance de Viviane qui va bouleverser sa vie. Elle va l’aider à se cacher et ces deux êtres fragiles seront liés à jamais. Viviane devient sa reine et grâce à elle, Shell aura le sentiment de devenir enfin quelqu’un d’important.
C’est un roman où la nature tient une place prépondérante. Elle est mise en valeur par ce personnage qui ressent les choses de façon primitive, sans codes sociaux, ce qui le rend plus proche de ses sens.
Un jour, Shell décide de partir à la guerre (si elle est dans la télé c’est qu’elle ne doit pas être très loin), mais son périple s’arrêtera non loin de chez lui, dans la vallée de l’Asse. C’est ici qu’il fera la connaissance de Viviane qui va bouleverser sa vie. Elle va l’aider à se cacher et ces deux êtres fragiles seront liés à jamais. Viviane devient sa reine et grâce à elle, Shell aura le sentiment de devenir enfin quelqu’un d’important.
C’est un roman où la nature tient une place prépondérante. Elle est mise en valeur par ce personnage qui ressent les choses de façon primitive, sans codes sociaux, ce qui le rend plus proche de ses sens.
Jean-Baptiste Andrea a toujours voulu être écrivain, mais c’est aux Etats-Unis qu’il commence sa carrière, dans le cinéma, comme scénariste réalisateur. Tournant le dos à cette profession, il réalise son rêve. L’écriture de son premier roman Ma reine, qui reste en cogitation pendant quatre ans avant de voir le jour, devient une évidence. Comme pour l’écriture d’un scénario, l’histoire est définie dès le départ :
« Je n’écris que si je connais la fin. J’ai un plan très net de ce que je veux écrire. C’est important pour pouvoir improviser d’avoir une structure solide. »
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Bien qu’écrivant une fiction, l’auteur nous a avoué s’être inspiré de son premier amour afin d’évoquer la fascination pour une fille. Viviane et Shell sont nés en même temps lors de l’écriture.
« C’est la relation des deux qui a débloqué le roman. L’un n’allait pas sans l’autre. j’avais le cadre, j’avais l’idée, ces deux ados ensemble et le potentiel qu’avait leur histoire. »
Le thème de l’enfance est essentiel pour Jean-Baptiste Andrea :
« Je crois qu’on ne doit pas perdre la vision que l’on avait enfant. Je ne dis pas que l’on doit revenir en enfance, je n’ai pas le syndrome de Peter Pan. Mais c’est important de se rappeler cette façon de voir le monde et de la conserver : se dire que tout est possible, on peut changer le monde. »
C’est donc un message positif que l’auteur a voulu faire passer ce matin aux nombreux lycéens qui s’étaient déplacés pour le rencontrer. Que ce soit dans ce premier roman ou dans le second tout juste sorti à l’Iconoclaste, Cent millions d’années et un jour, les personnages prennent leur vie en main avec le risque de tout perdre.
« La liberté a un coût. Quand je dis « partez à la conquête de vos rêves » je ne dis pas que ce sera facile, je dis même que ce sera hyper difficile. Le but n’est même qu’une partie de la chose, le succès est dans le fait de ne jamais abandonner. »
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Babeth, 14 octobre 2019