L’invention de nos vies de Karine Tuil

linvention_de_nos_viesBrillant avocat new-yorkais, marié à la fille d’une des plus grosses fortunes des Etats-Unis, Samir est un imposteur, un usurpateur. Le passé qu’il s’est inventé pour servir sa légende, il l’a volé à son meilleur ami de l’époque, Samuel. Lorsque ce dernier l’apprend sur Internet, il est prêt à tout pour se confronter à lui, quitte à lui envoyer sa compagne comme appât.
Si le style de Karine Tuil est un peu déroutant (usage abusif des mots séparés par la ponctuation / et des lignes entières d’adjectifs séparés par une virgule) le rythme du récit le met rapidement au second plan.
Le livre se lit comme un polar et l’on se précipite dans la lecture, on veut connaître l’issue de la confrontation des trois protagonistes, Samir, Samuel et Nina.
Pourtant, je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce roman même si je l’ai dévoré (si, si c’est vraiment bizarre). Le récit s’essouffle peu à peu, et pffff… retombe comme un soufflé.
A certains moments, le roman de Karine Tuil sombre dans la caricature d’une société fondée sur le mensonge et la soif de réussite. Il semble qu’elle veuille traiter plusieurs sujets à la fois, faisant de ce roman un gros gloubiboulga, mélange de terrorisme-adultère-religions-famille-le-monde-impitoyable-de-l’édition-Internet-la-précarité-la-crise-de-la-quarantaine…Et puis la fin m’a un peu laissée sur ma faim, mais OUPS… je vous en dis trop.

Par Marisa

PS : Signalons au passage que cet écrivain a figuré parmi les quatre finalistes du Goncourt 2013

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