
Paru en France en 1858, un Secret absolu raconte la descente en enfer d’une dame de chambre, Sarah Leason, qui est la seule à connaître un secret mettant en cause la haute société victorienne.
J’avoue : cette écriture du 19ème siècle très alambiquée m’a gonflé au début. Et leur secret, je le voyais venir gros comme une pastèque ! Il n’empêche, je me suis laissé emporter par cette intrigue. Pas étonnant quand on sait que Collins était le mentor d’Hitchcock et considéré comme l’inventeur du thriller moderne (n’en déplaise à son ami et rival Dickens).
Ayez donc le courage de lire ces presque 500 pages, les dernières étant comme du chocolat qui vous fond dans la bouche : un pur bonheur. Au-delà de la découverte du secret, on avance petit à petit vers une description de l’âme humaine à « la recherche du bien, s’il se pouvait qu’il cohabite avec le mal dans le cœur des gens ».
Par Isa G.