Chronique d’hiver de Paul Auster

auster
Après les années d’égarement avec des livres plutôt décevants comme Dans le scriptorium (2007) ou Seul dans le noir (2009), Paul Auster nous était revenu, ragaillardi, avec de bons livres : Invisible (2010) et Sunset Park (2011). Cette fois-ci, Paul Auster publie une autobiographie d’un genre nouveau, trois décennies après L’invention de la solitude (1982)

Jusqu’alors, l’auteur apparaissait « en miroir », se reflétant dans des personnages eux-mêmes écrivains (Scriptorium, La nuit de l’oracle). Cette fois-ci, peut-être parce qu’il parvient à l’hiver de sa vie, Paul Auster se livre corps et âme dans ce nouveau récit. Corps et âme, mais surtout corps, comme si le corps était le témoin privilégié du passage du temps.

Là où on attendait le « je », Paul Auster choisit le « tu », comme si ce procédé stylistique permettait la distanciation et témoignait d’une certaine forme de pudeur. Autre particularité, ce récit ne respecte pas la chronologie. Les événements surgissent, ignorant la temporalité, comme surgissent les souvenirs, au gré des hasards.

Même si cet ouvrage n’est pas salué comme le meilleur livre de l’écrivain américain, nous l’avons trouvé très poétique, très touchant. Une fois le livre refermé, nous n’avons qu’une envie, relire les anciens ouvrages à la lueur de celui-ci, pour essayer, encore une fois, de percer le mystère Paul Auster.

 par Marisa      

     

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