Anne Wiazemsky, Gallimard, 2012
1966. Année studieuse. Anne Wiazemsky, qui a déjà tourné avec Robert Bresson, écrit une lettre enflammée à Godard, après avoir vu son film Masculin féminin.
1966, année tourmentée où l’on sent Anne Wiazemsky déroutée par la passion que lui voue Godard, incapable de s’engager, hésitant à braver les conventions sociales d’une famille bourgeoise menée par la figure tutélaire de son grand-père, François Mauriac. Quelques mois plus tard, dans le plus grand secret, elle choisit d’épouser Jean-Luc Godard, celui qui l’initie à l’amour, au cinéma, à la vie. Ils divorceront en 1979.
Au-delà du récit vécu par cette femme, c’est une époque qu’on redécouvre. On a plaisir à suivre les tournages de Jean-Luc Godard, les premiers mouvements politiques à Nanterre, et suivre à travers l’existence de cette femme les interrogations de la jeunesse de l’époque, tiraillée entre conventions sociales et envie de liberté.
Ce livre vaut la peine d’être lu, ne serait-ce que pour les pages où l’auteur décrit la rencontre entre Jean-Luc Godard et François Mauriac.
par Marisa
Grande admiratrice de Mauriac, j’ai toujours hésité à me lancer dans la lecture des livres de sa petite fille… Je pense que je vais finir par craquer ! Merci pour cet article.
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