Ce roman se décompose en trois parties.
J’avais cherché à retrouver ma mère mais elle n’avait pas voulu, elle avait préféré la violence de la solitude à l’absence de passion, accepté la chute pour n’être pas montée assez haut.
Et puis Antoine a grandi. Il compte, indemnise… ou pas. Il est expert en assurance. Il se marie, et c’est à son tour de construire une famille. Au début, On ne voyait que le bonheur et après les échecs s’accumulent. Et le choc, l’inattendu.
La deuxième partie nous montre un homme en reconstruction dans un pays lointain, le Mexique.
La dernière partie est le journal d’une adolescente. Elle nous parle de la MH : la merde humaine, son bourreau. Elle tente d’avancer vers celui qui a raté sa mort mais qui l’aidera peut-être à retrouver goût à la vie.
Je pourrais vous dire quel est le lien entre ces parties, entre ces individus, mais je ne le ferai pas. Je vous laisse découvrir comment G. Delacourt aborde le thème du pardon lorsque le pire a été atteint. C’est un roman sur le mal d’amour, sur la façon de donner quand, enfant, on n’a pas reçu. Un livre sur ce qu’on ne veut pas être et qu’on finit malgré tout par devenir.
Ses épaules se sont affaissées doucement. Sa spécialité. J’ai alors eu terriblement honte de lui, et je me suis juré de n’être jamais un père comme lui. Je fus pire.