Dans Le nuage d’obsidienne, j’ai retrouvé avec bonheur l’univers bien particulier des romans d’Eric McCormack, auteur écossais que j’ai découvert il y a quelques années avec L’épouse hollandaise, un roman singulier et captivant.
C’est la découverte d’un vieux livre du 19e siècle dans une petite librairie d’une ville mexicaine qui constitue le point de départ de ce roman. Cet ouvrage intrigue le héros – et narrateur – du roman de McCormack, Harry Steen : il le renvoie à une époque reculée de sa vie, lorsque, très jeune homme et amoureux, il vivait dans une petite localité des Uplands en Ecosse, Duncairn, se préparant à exercer le métier d’enseignant. Harry a été marqué précocement par la mort accidentelle de ses parents, il le sera encore plus à Duncairn par le rejet inexplicable de la part de la jeune fille qu’il aime.