Nous vous avons réservé une petite sélection de premiers romans de la rentrée littéraire. Aujourd’hui, le premier roman de Maud Simonnot, L’enfant céleste (L’Observatoire), en librairie ce 19 août.
Nous avions rencontré l’auteure à l’Escale du Livre, pour la sortie de sa biographie de Robert McAlmon, La nuit pour adresse (2017). Elle nous revient avec son premier roman, L’enfant céleste.
« En tant que lecteur et résident d’îles, je retrouve dans les pages de ce roman l’intacte merveille des nuits d’été, les yeux grands ouverts sous la mystérieuse procession des étoiles. » Erri de Luca
Résumé éditeur. Sensible, rêveur, Célian ne s’épanouit pas à l’école. Sa mère Mary, à la suite d’une rupture amoureuse, décide de partir avec lui dans une île légendaire de la mer Baltique. C’est là en effet qu’à la Renaissance, Tycho Brahe – astronome dont l’étrange destinée aurait inspiré Hamlet – imagina un observatoire prodigieux depuis lequel il redessina entièrement la carte du Ciel.
En parcourant les forêts et les rivages de cette île préservée où seuls le soleil et la lune semblent diviser le temps, Mary et Célian découvrent un monde sauvage au contact duquel s’effacent peu à peu leurs blessures.
Pourquoi on aime ce livre. Parce que cette histoire nous touche. La relation fusionnelle qui unit Mary à son fils, cet élan de survie qui la pousse à quitter Paris avec lui donne un souffle de liberté à ce récit. Sur cette île, durant cette parenthèse libératrice, Mary se reconstruit et son petit garçon lumineux à l’intelligence sensible s’épanouit au contact de la nature, des nuits étoilées et de la mer.
Accompagnée des figures tutélaires de Tycho Brahe et Shakespeare, l’écriture sensible de Maud Simonnot nous entraîne dans un voyage hors du temps, dans une contemplation des paysages de la mer Baltique.
Un très beau premier roman, lumineux et poétique. Une invitation à la rêverie.
Marisa, 19 août 2020