
C’est avec plaisir que j’ai rencontré chez Mollat dimanche dernier Tatiana de Rosnay, auteur de Elle s’appelait Sarah et Son carnet rouge, récemment publié.
Tatiana de Rosnay et son éditrice Héloïse d’Ormesson ont bien voulu se prêter au jeu des questions-réponses sur leur profil de lectrice.
Quel est votre premier souvenir de lecture ?
H d’O : Jack London. J’avais 7 ans. J’appréhendais de lire en voiture, mais happée par ses romans je dévorais ses oeuvres le temps du voyage malgré le mal des transports !
T de R : Très tôt bilingue, j’ai lu en anglais les livres d’Enid Blyton (Le club des 5, Oui-Oui et Le clan des Sept). En français, je pense que c’était Les malheurs de Sophie, et Un bon petit diable.
Si la lecture avait une odeur ?
T de R : Une odeur de moisi des vieilles bibliothèques
H d’O : Une odeur de papier
Le lieu idéal pour lire ?
T de R : N’importe où. Mais j’aime particulièrement un soir d’hiver, où il fait très froid, dans un lit avec une tisane …
H d’O : N’importe où également car la lecture permet d’oublier l’environnement. Mais il est vrai qu’une journée d’automne, un feu, un thé : c’est le paradis !
Est-ce que la lecture vous a déjà mis en colère ?
T de R : Oui, il y a beaucoup de livres qui me déçoivent. Notamment 50 nuances de Grey, que j’ai trouvé mal écrit.
H d’O : Si je suis en colère à la lecture d’un texte, c’est parce que j’adhère à la révolte, à la rage de l’auteur. Ce fut le cas par exemple avec La Couleur pourpre d’Alice Walker, lecture coup de poing qui m’a totalement ébranlée et mise en colère.
Un livre qui vous a fait rire ?
T de R : Le journal de Bridget Jones d’Helen Fielding et récemment Le bonheur en prime d’Emmanuelle de Boysson. Egalement Les faux-fuyants de Françoise Sagan.
H d’O : Je trouve très drôle le majordome Jeeves dans les romans de P. G. Wodehouse car je suis sensible à l’humour anglais. Et les livres de Raymond Queneau, si malicieux.
H d’O : Je rêve d’éditer des livres, mais pas de les écrire.
Propos recueillis par Isa G.
Fantômette non ?
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