Argentine. Hiver 1987.
Peu de temps après la fin de la dictature militaire.
Lisandra, l’épouse du psychiatre Vittorio Puig est retrouvée morte en bas de chez elle. Est-elle tombée ? L’a-t-on poussée ? Qui l’a tuée ? Est-ce l’un des patients de Vittorio ? Ou le psychiatre lui-même ?
Eva Maria a beaucoup d’estime pour Vittorio qui la suit depuis trois ans. Elle veut l’aider, et, alors qu’il est arrêté, elle mène son enquête. Mais qui est vraiment Vittorio ? Quels étaient ses liens avec les services secrets de la junte militaire ?
Eva Maria est une des Mères de la place de mai. Elle a une santé mentale fragile depuis la disparition de sa fille. Son fils Estéban vit à côté d’elle sans qu’elle ne le voie. Les découvertes de cette femme vont-elles permettre de sauver son psychiatre ?
J’avais déjà beaucoup aimé Le confident d’Hélène Grémillon. De la même façon, j’ai été happée par cette histoire qui vient creuser dans les failles de l’âme humaine. Jusqu’aux dernières pages on ne sait pas qui est le meurtrier, on doute. A la limite du thriller c’est aussi une réflexion sur le couple et l’inquiétude du sentiment amoureux qui disparaît.
Isa G.
Photo ©Baltel-Sipa
(photo ©Baltel-Sipa)
Je viens de finir La garconniere que j’ai beaucoup aimé. L’intrigue est tout autant psychologique que liée à la recherche du meurtrier de l’énigmatique Lisandra. Et Hélène Gremillon maintient habilement le suspens sur la garconniere jusqu’au bout. Le récit est construit comme un tango argentin sur lequel les personnages marchent, tournent, se trouvent et se retrouvent et se separent. Car la fin d’une danse peut être dramatique. La Garconniere est un très bon roman. Je vous le conseille.
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