Les livres de Rachid Santaki se lisent comme on écoute du rap. Flic Ou Caillera nous entraîne, comme ses deux romans précédents, dans la banlieue, celle « qui craint », où planent la drogue, la violence et la peur.
Parce qu’ils décrivent les cités de Saint-Denis, avec leurs caïds sans gloire et leur langage hip-hop, les polars de Rachid Santaki font mouche a-t-on pu lire dans Le Monde.
Les romans de Santaki, on les aime… ou on ne les aime pas. Parce qu’il faut s’y plonger, adhérer à son langage imagé utilisant le verlan, l’argot manouche et l’arabe. Mais l’art du romancier n’est-il pas de créer une atmosphère qui nous entraîne dans des lieux inconnus ou lointains ? Pour nous, c’est un pari réussi.Lire la suite »
Coffee d’Edgar Sekloka
Du café moka au café chimique, Koffi nous entraîne d’étape en étape dans sa vie bien noire : de peau. Pas de pot. De la vie il s’en tape ? Non, il essaie juste d’avancer sans flancher. Edgar Sekloka joue avec les mots, il slame à travers les pages nous entraînant de 1974 à 2034 où parents […]