Tous les ingrédients du romantisme sont réunis dans Sarah Thornhill de Kate Grenville : l’Australie du 19ème siècle est sauvage, indomptée et peuplée d’Aborigènes à la culture si différente et incomprise; les colons anglais sont rudes, d’anciens bannis qui se construisent un avenir par la force ; la belle-mère est acariâtre et autoritaire et prête à tout pour se hisser un peu plus haut sur l’échelle sociale avec l’approbation du père qui tente de faire oublier ses origines peu reluisantes; la jeune fille, c’est Sarah, qui se construit en tant que femme dans cet univers rugueux, découvre la passion avec Jack à l’adolescence et la tendresse avec John Daunt, l’amour adulte plus raisonnable donc …Lire la suite »
Le lagon noir d’Arnaldur Indridason
Un vent violent soufflait sur la lande de Midnesheidi. Venu du nord et des hautes terres désertes, il franchissait les eaux agitées du golfe de Faxafloi, puis se précipitait, glacial et mordant, sur les ondulations du paysage, saupoudrant d’une fine couche de neige les plantes rases, transies et prostrées, qui dépassaient à peine des roches […]