En 1920, Hadley Richardson, 28 ans, débarque du Missouri et fait la connaissance à Chicago d’Ernest Hemingway, rescapé de la guerre et alors âgé de 20 ans. Ils vont très vite se marier et partir à Paris afin de réaliser les rêves d’écrivain de l’auteur. Là, ils vont rencontrer toute la génération des expatriés anglo-saxons (Gertrude Stein, Ezra Pound, Francis Scott Fitzgerald….) au coeur du fourmillement artistique du quartier Montparnasse.Lire la suite »
Catégorie : Edith
Conversation autour du dernier Philippe Besson
« Un jour, j’écrirai sur les bateaux qui s’en vont, et sur les adieux qu’ils lancent quand ils prennent le large, j’écrirai l’histoire d’une femme sur le quai du port de Livourne qui regarde les bateaux partir. Je me remémorerai précisément le bruit mat de la sirène, dans mon oreille, quand fini l’été 1984. un vrombissement qui meurt peu à peu. »
Le dernier amour du lieutenant Petrescu de V. Lortchenkov
Voilà une bonne surprise que cette lecture où se mêlent l’absurde et le grotesque.
Le roman se déroule en Moldavie. Les services secrets sont sur les dents car la rumeur court que Ben Laden se cache dans la capitale Chisinau. On le soupçonne de travailler dans un restaurant fréquenté par le lieutenant Petrescu. Celui-ci est donc mis sous surveillance par Tanase, chef des services secrets locaux qui apprend par les écoutes que le lieutenant passe du bon temps avec son ancienne et torride maîtresse Natalya. Lire la suite »
Depuis que la samba est samba
Voilà un roman qui nous transporte au cœur de Rio de Janeiro dans les années 20, au moment de la création de la samba.
Le quartier malfamé de l’Estacio, repères des malandros et des prostituées, rassemble musiciens, poètes et adeptes de la samba. Parmi les habitués : Sodré, blanc, portugais et fonctionnaire de la banque du Brésil, et son rival Brancura, souteneur de Valdirène, belle créature aimée des deux hommes.
On y croise aussi Ismaël Silva, fondateur de la première école de samba, ou Francisco Alves, chanteur vedette de ces années-là.
L’intrigue se déroule dans un quartier pauvre et violent, mais ce récit est tout sauf triste. Sensualité et chaleur rayonnent dans les ruelles, portées par la musique et la danse, irradiant les corps des protagonistes. La jalousie amène à des batailles de capoeira. La religion se mêle aux anciennes croyances, à la magie venue d’Afrique, avec ses esclaves.
L’écriture de Paulo Lins est rythmée, poétique, crue et chaude. On prolonge la lecture en écoutant les airs de samba conseillés par l’auteur en fin de roman.
Un beau voyage au Brésil……
Édith 24/05/2016



