Petit-déjeuner avec Philippe Delerm

Les participants de ce petit-déjeuner littéraire avec Philippe Delerm étaient admiratifs. Chacun avait une anecdote ou un compliment à lui faire. Nathalie a toujours un Delerm sur sa table de nuit : elle dit avec humour « mon Delerm ». Certains connaissent l’actualité de Philippe, Martine et Vincent sur le bout des doigts. Caroline apprécie les textes de Philippe Delerm pour leur justesse dans le vocabulaire, sur les choses du quotidien auxquels nous ne faisons plus attention. « Cela permet de se reconnecter avec la réalité » dit-elle.

Philippe Delerm est loquace ce dimanche matin au festival Lire en poche. Il aime parler, échanger avec ses lecteurs. Il parle de lui avec humour et sincérité, retrace ses débuts d’écrivain et de prof.

J’ai rencontré Martine à la fac à Nanterre, puis nous avons eu la chance de partir en Normandie pour enseigner. Après cette vie en région parisienne, être en province, nous a donné le sentiment d’avoir une vie avec du temps. La denrée rare était le temps. Très vite, nous avons décidé de prendre des temps partiels alors que nous ne gagnions pas beaucoup d’argent avec l’édition. Cette sérénité que l’on peut avoir en retrouvant des petits moments, je ne les ai pas. J’arrive à donner cette sensation aux autres mais mon épouse vous le dirait : je suis tout sauf serein ! Je passe mon temps à m’angoisser pour tout. J’ai envie de ce que je n’ai pas.

Comment fait-il pour déceler ces petits moments à partir desquels il va écrire ses textes ?

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Petit-déjeuner avec Michel Bussi

Cette année, Michel Bussi s’est prêté avec bonne humeur à l’exercice du petit déjeuner littéraire au festival Lire en poche.

La veille, il avait participé à une rencontre sur son dernier livre Nouvelle Babel. Pour la première fois, Michel Bussi s’exerce au roman d’anticipation. L’intrigue se déroule en 2097, un temps où les déplacements se font via la téléportation. Un groupe de retraités est assassiné sur une petite île privée paradisiaque. Trois policiers vont enquêter sur ces meurtres pendant qu’un journaliste ambitieux et une institutrice sous son charme vont tenter de mettre à jour la face sombre de ce nouveau monde en apparence idyllique.

Quand, durant le petit déjeuner, une lectrice lui a demandé pourquoi il avait souhaité changer de style en se tournant vers le roman d’anticipation, Michel Bussi a répondu que selon lui, le style était le même. A savoir, une intrique de départ, une enquête et un dénouement. La seule différence est que cette intrigue se déroule dans le futur. Ce qui lui a donné plus de liberté dans l’écriture.

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Petit déjeuner littéraire avec Mélissa Da Costa

Les petits déjeuners littéraires du festival Lire en poche apportent à chaque participant un bonheur inoubliable. Marlène a fait deux heures de voiture pour être présente et rencontrer Mélissa Da Costa. Pendant une demi-heure, chacun s’épanche pour expliquer sa venue. Comme Nelly et sa fille qui, à travers la littérature, vivent de beaux moments de complicité. Pour tous ceux qui n’ont pas pu vivre ce moment, voici ce que l’auteur a partagé avec nous.

Les lecteurs de Lire en Poche partagent un moment avec Melissa Da Costa

Comment naissent les personnages de ses livres ?
La plupart du temps, elle ne sait pas. Elle a tout le temps plein d’idées en tête, de romans qui pourraient être écrits. De temps en temps, une idée s’impose et l’écriture se met en route. Elle se fait embarquer par ses personnages, qui lui proposent les décors (les Pyrénées pour Tout le bleu du ciel, qu’elle ne connaissait pas au moment de l’écriture) ou la continuité du récit. Pour La doublure, son dernier roman, l’un des personnages est fasciné par le romantisme noir. Mélissa s’est documentée jusqu’à maîtriser le sujet. Ses personnages l’obligent à plonger dans leur univers. Elle s’est mise à la méditation comme Joanne, son personnage dans Tout le bleu du ciel ou à faire des bouquets de fleurs comme Amande (personnage des Lendemains).
L’ autrice aime cette facette de l’écriture qui l’amène à découvrir des mondes qu’elle ne connaissait pas. Parfois qualifiée d’auteur feelgood, Mélissa Da Costa surprend son public avec La doublure fraîchement sorti il y a quelques jours. L’autrice apprécie l’idée de faire du bien à ses lecteurs mais n’aime pas l’étiquette dévalorisante de ce type de romans. Avec La doublure elle a voulu montrer qu’elle pouvait faire quelque chose de totalement différent. Pari gagné comme en témoigne Laetitia qui aime ce roman encore plus que les autres.

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