Décidément, la romancière américaine Joyce Carol Oates m’impressionne par l’abondance et la qualité de sa production littéraire. J’avais à peine terminé la lecture de Carthage (2015) que Daddy love (avril 2016) trouvait déjà sa place sur la table des libraires, suivi dès octobre 2016 par Sacrifice. Les phénomènes sociaux américains dans lesquels son œuvre s’enracine n’ont pas fini de d’inspirer la romancière…Lire la suite »
Catégorie : Philippe Rey
Mudwoman de Joyce Carol Oates
Une fois de plus, je me suis plongée dans la lecture d’un roman de Joyce Carol Oates. Il s’agissait cette fois-ci de Mudwoman paru en 2013 et qui s’était vu décerner par la rédaction de Lire le prix du meilleur roman étranger cette même année.
Chaque lecture d’un roman de J.C. Oates est une plongée dans un univers plein de noirceur où les personnages – presque toujours des héroïnes – ont à lutter pour surmonter des traumatismes qui menacent de les détruire.Lire la suite »
La fille du fossoyeur
C.J. Oates est née en 1938. C’est une auteure américaine très féconde qui sort un livre par an (Les Chutes: prix Femina en 2005).
Dans ce roman, Oates dresse un portrait de femme, comme elle le fait souvent : victimes soumises au bon vouloir des hommes (autorité du père; domination sexuelle des hommes ), ballotées dans les tourmentes politiques, forcées de s’adapter aux circonstances économiques. Mais cette «fille du fossoyeur» va à sa manière prendre son destin en main et accepter d’aller vers ce qui est bon pour elle et respecte sa dignité.
«J’ai su alors qu’un homme pouvait aimer… Un homme peut être bon. Il n’est pas forcé de vous faire du mal.»
Rebecca est la fille de juifs allemands qui fuient le régime nazi et se réfugient dans une petite ville américaine.R est à la limite de deux mondes, elle naît en 1936 sur le bateau qui entre dans le port de New-York. Américaine donc. Lire la suite »