Rencontre avec Maud Tabachnik

biscarosse-les-liseuses-de-bordeauxLe hasard d’une location à Biscarrosse, un pique-nique improvisé un dimanche de septembre. Et la rencontre impromptue des Liseuses, amusées et curieuses, et de quatre représentants de l’édition et de la plume parisienne. Parmi eux Eric Poindron, éditeur au Castor astral, sa compagne, Anne-Laure Buffet, psychologue et écrivain, Maud Tabachnik, auteure de nombreux romans policiers et sa compagne. C’est avec beaucoup de gentillesse qu’ils se prêtent au jeu des questions-réponses. S’ensuit une conversation à bâtons rompus. Maud Tabachnik, qu’Eric Poindron présente comme « un maître du thriller » est sur la sellette.Lire la suite »

Dans la brume électrique… allumez la lumière

burkeNew Iberia, Louisiane. Deux femmes sauvagement assassinés sont retrouvées, victimes d’un tueur en série. Dans un marécage, un corps momifié ressurgit, entravé par des chaînes. Dave Robicheaux, inspecteur de police, mène l’enquête.

Décrit de la sorte, le roman policier de James Lee Burke pourrait passer pour un polar « classique », mais il n’en est rien.
En choisissant la Louisiane du Sud comme décor, l’auteur nous plonge dans l’obscurité des bayous, marécages à la végétation luxuriante.
« Devant notre fenêtre de chambre, les pacaniers étaient immobiles et gris, trempés d’humidité sous la fausse aurore. Puis les premières rougeurs du soleil vinrent percer la cime des arbres du marais, telle une allumette phosphorée qu’on aurait frottée contre le ciel« .
L’oeil n’est pas le seul sens éprouvé dans ce récit. Avec beaucoup de finesse, James Lee Burke parvient à restituer jusqu’aux odeurs fétides dégagées par ces corps en décomposition, baignant dans des eaux saumâtres et stagnantes….
Lorsque l’inspecteur Robicheaux est victime d’hallucinations, des troupes de soldats confédérés morts depuis des lustres apparaissent dans ce décor, rendant l’atmosphère encore plus oppressante, encore plus fantomatique.
Mais je ne vous en dirai pas plus…
Un livre à lire de toute urgence, de préférence en plein jour.

Par Marisa