C’est beau un homme quand même. Un homme, un vrai. Un homme comme Baptiste Beaulieu qui respecte les femmes, qui les soutient parce qu’il les voit dans son cabinet, il les entend.
« Ma femme est en pleine ménopause. Elle est de mauvaise humeur. J’ai droit à rien, même pas à une petite caresse de dépannage de temps en temps ». Sa femme se débat avec les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur, le moral en berne, le maelström hormonal, et lui en bon gros mâle pourri gâté, il boude parce qu’il n’a même pas droit à ses caresses « de dépannage ».
Alors oui, tu le sais, on te dira « pas tous les hommes », comme si tu ignorais ce qu’est une généralisation abusive ! Et bien tu t’en fous : tant qu’il restera un seul pourri, il en sera de la responsabilité des autres de l’écarter, le temps qu’on lui inculque ce qu’il faut de respect et de dignité. Albert Camus disait « un homme ça s’empêche ».
Ce médecin, chroniqueur sur France Inter, qui ose dire les inégalités, les injustices, est aussi un écrivain. Alors lisez le, et en particulier Tous les silences ne font pas le même bruit. Il nous parle de sexualité, de toutes les sexualités mais surtout d’amour entre les êtres, quel que soit leur sexe. Nous vivons dans une société où nos identités sont politiques.
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