J’avoue : si on me met un livre de Cathy Ytak entre les mains, j’y vais sans réfléchir. L’avantage de la connaître un peu et de beaucoup l’apprécier. Et si en plus ça parle de lutte féministe à une époque (nous sommes en 1924) où les femmes n’avaient pas leur mot à dire : alors j’y vais franco !
Têtes hautes pour parler de jeunes filles vivant en Bretagne, et qui « dès qu’elles sont en âge de porter une coiffe » vont travailler sans compter leurs heures dans une conserverie. C’est le cas de deux sœurs : Yarik et Angèle. Têtes hautes pour parler également d’Irina et de ses filles, Carol et Suzanne. Elles sont bourgeoises, vivent à Paris, n’ont pas de souci pour manger ou s’habiller, mais elles ont aussi, à leur manière, un grand besoin d’indépendance. Que ce soit par la volonté de travailler comme un homme, la façon de s’habiller ou le refus d’épouser un bon parti, elles veulent être libres de leurs choix. Alors qu’Angèle doit partir travailler à Paris au service d’Irina comme domestique, Yarig s’engage avec les autres penn sardin dans une grève pour qu’elles cessent d’être exploitées.
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