Les petits déjeuners littéraires du festival Lire en poche apportent à chaque participant un bonheur inoubliable. Marlène a fait deux heures de voiture pour être présente et rencontrer Mélissa Da Costa. Pendant une demi-heure, chacun s’épanche pour expliquer sa venue. Comme Nelly et sa fille qui, à travers la littérature, vivent de beaux moments de complicité. Pour tous ceux qui n’ont pas pu vivre ce moment, voici ce que l’auteur a partagé avec nous.

Comment naissent les personnages de ses livres ?
La plupart du temps, elle ne sait pas. Elle a tout le temps plein d’idées en tête, de romans qui pourraient être écrits. De temps en temps, une idée s’impose et l’écriture se met en route. Elle se fait embarquer par ses personnages, qui lui proposent les décors (les Pyrénées pour Tout le bleu du ciel, qu’elle ne connaissait pas au moment de l’écriture) ou la continuité du récit. Pour La doublure, son dernier roman, l’un des personnages est fasciné par le romantisme noir. Mélissa s’est documentée jusqu’à maîtriser le sujet. Ses personnages l’obligent à plonger dans leur univers. Elle s’est mise à la méditation comme Joanne, son personnage dans Tout le bleu du ciel ou à faire des bouquets de fleurs comme Amande (personnage des Lendemains).
L’ autrice aime cette facette de l’écriture qui l’amène à découvrir des mondes qu’elle ne connaissait pas. Parfois qualifiée d’auteur feelgood, Mélissa Da Costa surprend son public avec La doublure fraîchement sorti il y a quelques jours. L’autrice apprécie l’idée de faire du bien à ses lecteurs mais n’aime pas l’étiquette dévalorisante de ce type de romans. Avec La doublure elle a voulu montrer qu’elle pouvait faire quelque chose de totalement différent. Pari gagné comme en témoigne Laetitia qui aime ce roman encore plus que les autres.