Le complexe d’Eden Bellwether

Le 28 août est paru aux éditions Zulma le premier roman d’un jeune auteur britannique, Benjamin Wood, écrivain à la carrière prometteuse. Marisa l’a dévoré pour vous…

 

© Zulma
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En rentrant chez lui un soir à Cambridge, Oscar Lowe ne se doute pas de l’événement bouleversant qu’il s’apprête à vivre. Lorsqu’il passe devant la chapelle de King’s College où se déroule l’office, il est subjugué par la musique qui s’en échappe et rentre, presque malgré lui, dans le prestigieux édifice. Transporté corps et âme par l’harmonie du choeur et la sonorité de l’orgue, il remarque la soeur de l’organiste, Iris Bellwether, dont il tombe amoureux.

Ainsi introduit dans un milieu aisé auquel il n’appartient pas, Oscar fait plus ample connaissance avec le clan Bellwether et leurs amis, étudiants à Cambridge. Cet étrange groupe un peu décalé gravite autour du frère d’Iris, Eden, dandy à la silhouette singulière, pervers manipulateur et musicien talentueux. Aux frontières de la folie et du génie, il développe d’inquiétantes théories sur le pouvoir hypnotique de la musique, n’hésitant pas à l’utiliser pour apaiser, guérir… ou tenter de ramener des créatures d’entre les morts.

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Rappelant par certains aspects le Parfum de Patrick Süskind, le premier roman de Benjamin Wood est à tous points envoûtant, remarquablement servi par une écriture précise et haletante.
Plongé dès le prologue au cœur d’un terrible drame, le lecteur est emporté dans le flots des événements, parcourant sans peine les quelques 500 pages que comprend le récit.

Si Eden parvient à hypnotiser par sa musique, Benjamin Wood fait de même avec ce roman qu’on referme à regret…
Un auteur à suivre, et un livre qui remportera, nous en sommes persuadés, de nombreux prix.

Marisa

Editions Zulma, 23,50 euros

29/08/2014

3 réflexions sur “Le complexe d’Eden Bellwether

  1. Je viens de finir ce roman plein de qualités. L’histoire est originale, le récit bien mené, plein de surprises. Parfois quelques longueurs mais jamais au point de nous faire lâcher le récit. Un beau premier roman sur l’amitié et sur la différence.

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